L'installation Écoute•voir détourne l’utilisation du componium, instrument de musique mécanique qui joue les notes à partir de cartes perforées. Ici, les mélodies ne sont pas harmonieuses au sens musical mais typographique.Les bandes perforées, lisibles à la fois par la machine et par le visiteur, sont présentées en vis-à-vis de grandes affiches de textes dont certains mots sont presque illisibles. Un dialogue s'installe entre les textes affichés et ceux circulant dans les rouages des machines.
L'installation inclue plusieurs machines portées par leur stèle et plusieurs affiches. Les mécanismes sont activables par le public à l'aide d'un interrupteur positionné au sol. Une fois alimenté, un moteur vient faire tourner la bande de papier perforé par le mécanisme de la boîte à musique. L'installation est faite de mécanismes, de courroie de papier et de cuir, de structures de bois et d'affiche en papier imprimé.
Crédits :
Installation sonore et typoétique : Julien Molland et Adrien Chacon
Composition musicale : Andy Emler
Mécatronique : Philippe de SuzzoniTextes : Variable
LIVRE
"Trente ans plus tard, en 2019, une grosse poignée des musiciens les plus inventifs du début du siècle, réunis autour d’un magnéto pour raconter le MegaOctet, se retrouvent […] »
des lettres et des images
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